CARMEN au Zénith

Après plusieurs séances de répétitions en Chœur, depuis octobre 2022, de mise en scène depuis avril 2023, le mois de juin à été presque entièrement dédié à Carmen. Depuis le samedi précédent le concert jusqu’au dimanche suivant, tous les jours ont donné lieu à des répétitions : orchestre, solistes, danseurs, chœur d’enfants et le soir le chœur adulte consacrait 3 heures après le travail.

Les premiers jours sont difficiles, la mise en scène n’est pas finalisée, mardi pour la première fois l’orchestre est avec nous, 2 actes sont montés, les deux autres le mercredi. Autant dire que personne n’était serein, certains plongés dans le doute voire même dans une forme de blocage.

Dans ces moments on peut se demander comment dans trois jours va-t-on pouvoir présenter cela au public ? Le stress monte et touche les encadrants, provoque parfois des propos qui, la fatigue aidant, dépassent les pensées. Grace à ma petite expérience ( voir mon article de l’an dernier ), je n’ai jamais cru à l’échec, le comportement général était bon et il restait encore un peu de temps. C’est lors de la pré générale que tout s’est mise en place presque sans accroc. le premier filage révélait le sens de notre travail collectif.

Quelques consignes et retouches plus tard la générale du vendredi confirmait que tout était prêt, le chœur était prêt.

Les deux représentations ont été de haute tenue, avec comme toujours quelques imperfections, imperceptibles par le public mais visibles de l’intérieur. Ces petites erreurs que l’on corrige pour la représentation suivante mais qui en génèrent d’autres là où il n’y en avait pas. Le public a été transporté près des remparts de Séville par une fougueuse Carmen et un Don José ivre d’amour et de jalousie. La pauvre Mikaela ne pouvait rien faire pour le sauver.

Notre chœur a parfaitement fonctionné, en plus des chants bien maitrisés, les jeux de scènes ont été très convaincants. La plupart n’avaient jamais connu cette expérience de chœur d’opéra. Grâce au travail de notre chef de Chœur Anass puis de notre metteur en scène Ismaël, nous sommes devenus des acteurs chantants. Nous avons même eu droit à une critique circonstanciée de Forum Opéra https://www.forumopera.com/spectacle/bizet-carmen-dijon/

Pour ne pas se quitter trop brusquement, l’une des sopranes, propriétaire d’un bar, à proposé de nous retrouver ensemble autour d’un verre après la dernière. Quelle belle idée ! On ne se connaissait pas il y a quelques mois, nous sommes devenus une troupe inséparable. Cette expérience va laisser des traces, je suis certain que nous allons bientôt nous retrouver pour de nouveaux et grands projets.

38°5 Quai des Orfèvres, l’interview du réalisateur Benjamin Lehrer

JPL : Bonjour Benjamin, merci d’avoir accepté cette interview. Pour les personnes qui ne vous connaissent pas encore, pouvez-vous vous présenter ?

BL : Bonjour. Je suis Benjamin Lehrer, scénariste et réalisateur de la comédie policière 38°5 Quai des Orfèvres. Il s’agit de mon premier film au cinéma. Avant cela, j’ai fait plusieurs courts-métrages (L’autre versant, Cendrillon du pied gauche, etc) et participé à de nombreux programmes de télévision en tant que réalisateur ou scénariste (Les Bonus de Guillaume, Mica & Benj, Conversations secrètes sur Canal+, Parents Mode d’emploi, Secrets d’Histoire sur France Télévision, etc).

JPL : Je connais les réalisations des évocations de Secrets d’histoire, quelle en a été l’origine ?

BL : En fait, les évocations existaient déjà avant que je ne rejoigne Secrets d’Histoire. J’ai eu la chance d’avoir la confiance de Jean-Louis Rémilleux (producteur de Secrets d’Histoire) pour la mise en scène et la réalisation de celles-ci pendant plusieurs années, mais toujours avec le souci et une exigence de qualité et d’une élégance à retrouver à l’image. Ça a été une expérience formidable pour moi de passer d’une époque à une autre avec toujours des personnages plus charismatiques les uns que les autres.

JPL : Pourquoi êtes-vous passé au long métrage ?

BL : C’est un peu la suite logique de tout ce que j’ai fait avant. J’ai toujours souhaité raconter des histoires sur des formats longs (long-métrage ou série).  Ce film m’en a donné l’opportunité. Après, lorsque nous nous sommes interrogés avec mes producteurs (Chabraque Productions & Carré Long Productions), à l’origine du projet, sur l’endroit idéal pour cette histoire; le cinéma semblait l’idéal pour une comédie comme celle là.

JPL : Pourquoi avoir choisi le genre comédie et ce film 38°5 quai des orfèvres ?

J’ai toujours aimé la comédie et plus particulièrement pour la dérision et les univers ou personnages décalés. Après, j’ai eu la chance de débuter mon métier à travers de nombreux programmes de comédie. C’est donc un espace dans lequel je me sens bien. Mais par ailleurs, je suis absolument fan de polar. Réunir les deux me semblait donc évident et m’enthousiasmait vraiment. Parfois la parodie s’attache surtout au détournement de référence cinématographiques et vire à l’enchainement de sketchs. 38°5 quai des Orfèvres compte de nombreuses références et parodies au cinéma ou à l’époque actuelle, mais il y a une véritable intrigue en plus des personnages et des situations décalées. J’y tenais.

JPL : Quel est le sujet du film ?

BL : Un tueur en série, surnommé Le Vers Solitaire pour les alexandrins laissés sur les scènes de crime, sème la terreur. Sous les ordres du commissaire Keller (Didier Bourdon), Clarisse Sterling (Caroline Anglade), une bleue de la brigade criminelle, ne pourra compter que sur son instinct, 200g de chouquettes et les vertus d’un ananas bien placé pour résoudre cette enquête et sauver sa peau.

JPL : Je sais qu’il y a eu des discussions par rapport au titre du film, pouvez-vous nous en dire plus ?

BL : À un moment, il a été question que le film s’intitule 37°2 Quai des Orfèvres, mais il n’y avait aucune référence au film 37°2, ni aucun rapport. Nous sommes donc partis sur 38°5 qui est la température à partir de laquelle on peut consulter un médecin lorsqu’un enfant est malade. C’est plus à propos. Vous le verrez. 🙂

JPL : Quels ont été les critères pour choisir les acteurs ?

BL : Evidemment, il fallait des comédiens avec un sens de la comédie et du rythme qui adhère à la folie de cet univers déjanté. J’ai eu la chance de faire véritables rencontres avec des comédiens formidables. Didier Bourdon et Caroline Anglade ont été incroyable dans leur engagement dans le film et leurs personnages. Mais, j’avoue que ça a été une immense joie pour moi de voir chaque comédien (Yann Papin, Pascal Demolon, Artus, Frederique Bel, Vincent Deniard, Carine Ribert, Thierry Desroses, Jérôme Anger, Philippe Du Janerand… J’ai envie de les citer tous, mais je m’arrête là:) s’emparer de son personnage avec autant d’envie et d’efficacité.

JPL : Comment s’est passée la réalisation de ce film ?

BL : Ça a été un véritable marathon. Nous avions un petit budget et de grandes ambitions. J’ai pu compter sur une incroyable équipe technique et des supers producteurs pour réussir cette aventure.

JPL : Avez-vous rencontré des difficultés lors de ce tournage ?

BL : Mis à part une incursion de la neige sur le tournage en avril et des choix cornéliens en montage, je crois que ça s’est bien passé.

JPL : Pouvez-vous nous citer quelques anecdotes, s’agissant d’une comédie, je suppose qu’il y a eu de nombreux fous rires…

BL : Il y en a eu en effet un bon paquet. Ils allaient souvent de pair avec la fatigue. Vu notre rythme de tournage, c’était souvent lié. Mais pour ne pas perdre la concentration nécessaire à chaque scène, il ne fallait pas trop s’y appesantir et repartir vite. Tout ce que je peux vous dire, c’est que Yann Papin (qui interprète Bénard) a toujours été dans les bons coups. On en a même gardé certains dans le film. 🙂

JPL : Combien de temps cela a pris dans l’ensemble ?

BL : Un peu plus d’un an pour l’écriture, une année entre la mise en production, le tournage et la fin de la post-production. Entre les deux, il y a eu entre deux et trois ans de recherches de financement, mais le COVID était de la partie à ce moment là aussi.

JPL : Qu’est-ce que cela fait d’être sélectionné pour le festival de la comédie de L’Alpe d’Huez ?

BL : Le festival de l’Alpe d’Huez, c’est le rêve pour une comédie. Alors, faire parti de la sélection officielle et en compétition, cest un immense honneur et une très grande joie.

JPL : Allez-vous participer au festival et à des émissions, des promotions à cette occasion ?

BL : Probablement.

JPL : Quels sont vos prochains projets ?

BL : Après l’univers du 36, je ferai bien celui des gangsters. Et puis, j’ai d’autres projets écrits et/ou en cours d’écriture pour la plupart en comédie.

JPL : Merci encore Benjamin de m’avoir accordé cette interview, on vous souhaite un bon festival et un grand succès pour votre premier film.

Le Musée Comtois accueille nos collections

Amies et amis Francs-Comtois et tous les amateurs d’art rural, lundi 14 novembre à 16h en direct sur France Bleu Besançon , je vous parle de mon papa. Avec mon frère Daniel nous racontons ce patrimoine familial riche de plus de 150 maquettes exposées au Musée comtois. Cette collection montre la vie, le travail, le patrimoine à travers les yeux et les mains de Louis, l’artisan poète.

L’histoire commence lorsque mon père libéré de ses obligations alimentaires d’une vie consacrée à l’éducation de cinq enfants commence à créer de petites charrues araires et des appliques murales en métal forgé. Ce fut un succès et tous ses amis en voulaient, la famille aussi s’est équipée et chaque logement possédait sa maquette. Fort de cet engouement, mon père a diversifié ses créations : monuments historiques, usines, scènes champêtres… Petit à petit la maison débordait de collections, les premiers musées s’intéressaient alors à ses mondes miniatures. En résumé de son vivant il était reconnu comme passeur de patrimoine. De nombreux articles de presse en témoignent.

A sa disparition, nous les enfants avons hérité de centaines d’œuvres dont il était difficile de faire l’inventaire tant la dispersion au fil du temps avait été importante. Les plus principales collections se situaient dans l’Yonne au Musée de Laduz, aux Salines royales d’Arc-et-Senans, à la mairie d’Arc-et-Senans et au Musée Comtois de la Citadelle Vauban de Besançon. Après plusieurs regroupements la collection est maintenant détenue par le Musée Comtois.

Le principe de création s’est affiné au fil du temps: du buis prélevé aux alentours pour sculpter les personnages, du métal, du bois et des peintures récupérées en déchèterie et une imagination sans limite.

Parfois les découvertes sont à l’origine de la création, une autre fois le sujet motive les recherches de matériaux. Et toujours les mains qui pincent, modèlent, peignent pour donner la vie aux personnages et bâtiments que la photo, la carte postale ou le souvenir inspire. Les spécialistes ont essayer de classer ce mode d’expression, la meilleure à mon avis est « ethnologue rural », en effet, on retrouve la vie de l’ancien temps au travail en usine, dans les champs, à l’école…

Toutes les créations sont démonstratives, accompagnées de commentaires, elles ont certes un but pédagogique mais avec la touche créative avec laquelle l’artiste insuffle son humanité.

Exposition permanente au Musée Comtois à La citadelle Vauban de Besançon.

CARMEN

Pour un chanteur, chanter c’est essentiel, chaque année de nouveaux programmes, de nouveaux projets et de nouveaux défis en essayant à chaque fois d’aller plus loin. En 2022 j’ai réalisé plusieurs projets d’envergure avec à chaque fois l’incertitude de la réussite. Un automne plus tard, tous les challenges ont été accomplis, dans l’ensemble plutôt réussis. Bien sûr, je sais que tout n’était pas parfait mais j’ai appris à m’accorder un peu d’indulgence.

Que faire en 2023 ? Quel nouveau projet allait pouvoir me faire rêver ? L’occasion se présente a la rentrée, Le Labopéra Bourgogne monte le spectacle CARMEN. Des auditions sont organisées pour recruter un Chœur de 60 choristes. Par un beau dimanche d’octobre je participe au recrutement et depuis une semaine je sais que je fais partie du pupitre des ténors de CARMEN.

Pour suivre cette aventure qui va durer plusieurs mois, je vais créer une page spéciale pour me permettre de vous la raconter de l’intérieur.

Avant de commencer quelques mots sur le projet, extraits de la plaquette de présentation

Le Labopéra Bourgogne a pour objectif de démocratiser l’art lyrique, en rendant des
spectacles accessibles au plus grand nombre :

  • en valorisant au maximum les compétences locales (ex. en intégrant les
    compétences des élèves des lycées et établissements d’enseignement
    technique et professionnels.
  • en intégrant les amateurs encadrés par des professionnels,
  • en favorisant l’accès au nouveau public, notamment les jeunes et les personnes
    isolées ou en difficulté.

Quel beau programme !

Pour accéder directement à leur page Facebook Labopéra Bourgogne, n’hésitez pas à nous suivre et à liker.

Talents sur Saône

L’aventure de Talents sur Saône commence tout début 2022 lorsqu’un ami de mon épouse lance un appel sur Facebook pour savoir qui serait intéressé pour participer à un spectacle à Chalon. Curieux de nature, je le contacte pour lui faire part de mon intérêt ne sachant pas trop sous quelle forme je pourrais y contribuer.

De son côté Pierre, puisqu’il s’appelle Pierre, a toujours voulu faire du spectacle, sa vie professionnelle de chef d’entreprise ne lui a jamais permis de réaliser son rêve, jusqu’à cette année où il décide de prendre du temps pour le faire. Son truc à lui ce sont les sketchs, plutôt humoristiques. Créer un spectacle de toute pièce n’est pas facile, il faut des idées, du temps, du réseau et une détermination à toute épreuve. En quelques semaines il réussit à trouver un lieu, des artistes, des sponsors et une metteuse en scène en or avec l’appui du conservatoire de Chalon sur Saône. Le spectacle aura lieu le samedi 1er octobre à 20h au théâtre Piccolo avec une dizaine de participants dans tous les domaines des arts de la scène. La recette sera versée à l’association écoute et soutien des enfants hospitalisés de l’hôpital de Chalon qui auront droit à une retransmission en direct du spectacle.

Au départ j’avais pensé participer avec mon groupe de chanteurs pour interpréter un chœur classique, mais la participation des choristes s’est avérée difficile, plus le temps passait, plus le nombre de volontaires se réduisait, à mi-mars, j’étais seul. Bon, chanter seul ne me pose pas de problème mais d’une part il y a déjà une chanteuse dans le spectacle et d’autre part c’est le genre de projet qui vaut d’être partagé. C’est à ce moment que le hasard a fait que je travaille un duo accompagné dans ma classe de chant de Blanzy et que les répétitions de l’opérette de Bresse sur Grosne commencent. Ca y est ! J’ai trouvé : je propose l’idée d’un duo à Anne-Marie et Aurore. Sans hésiter elles acceptent le projet. Pour corser l’affaire j’écris un sketch qui servira de prologue au duo. Le choix de la pièce se porte rapidement sur le duo Antonin-Ciboulette de l’opérette Ciboulette de Reynaldo Hahn. Nous sommes en avril et nous devons rencontrer la metteuse en scène le 15 juin.

La première séance avec les organisateurs se solde par la validation du duo mais pas du sketch qui est trop long… tant pis. Nous avons maintenant tout le temps pour nous préparer après les vacances. J’ai eu la chance de travailler la pièce et de la présenter en juin lors de l’audition de l’école de musique, pour mes partenaires c’est moins simple, elle partent de zéro et la partie de piano est très difficile. Anne-Marie peut travailler avec sa professeure de chant. Notre rencontre avec les Rondes de Nuit cet été va nous permettre de bénéficier de costumes pour le spectacle, quelle chance ! Le jeu de scène va se trouver renforcé et le côté désuet de l’opérette des années 1920 ressortira encore plus.

Deux répétitions avec Léna, la metteuse en scène en or, nous font travailler le jeu de scène en plus de nos répétions musicales. Nous serons prêts pour le 1er octobre, costumés et heureux de participer à cette première création. Et c’est complet !

Lady Diana, cette illustre inconnue

Cet article est une interview que m’a très gentiment accordée Anna Samara l’actrice qui incarne Lady Diana dans l’émission Secrets d’Histoire du 29 aout 2022.

Anna Samara est une comédienne franco-canadienne. Anna est née au Canada anglophone et elle a commencé à apprendre le français à l’école à l’âge de six ans. Elle a poursuivi par la danse classique, la musique et le théâtre tout au long de son enfance et de son adolescence. Anna vit en France depuis plusieurs années et elle a participé à des projets pour France Télévisions, Netflix, Apple TV+ et HBO Max.

Jouer le rôle de Lady Diana dans cet épisode inédit de Secrets d’’Histoire a été un immense honneur pour moi même si ce n’était pas du tout prévu! Sans entrer dans les détails je peux vous dévoiler que j’ai reçu un appel urgent de l’équipe de production me demandant si je pouvais intervenir pour jouer Lady Diana la veille du tournage. J’ai toujours profondément admiré Lady Diana, j’étais donc très intéressée par le projet et j’ai abordé le rôle avec le plus grand respect. 

Au moment du tragique accident de 1997, j’étais sur le point d’avoir deux ans. Cependant, enfant, je me souviens avoir vu des images de Diana et son look distinctif m’a toujours marqué. J’ai grandi connaissant bien son image et à l’adolescence, j’ai voulu en savoir plus sur elle. C’est ainsi que j’ai commencé à regarder des documentaires et à parcourir des archives sur la princesse. Ce que je trouve le plus remarquable à propos de Lady Diana c’est que ceux qui la connaissaient personnellement et ceux qui ne la connaissaient que par le biais de photographies et d’images vidéo sont également touchés par son esprit vif et son grand cœur. Il y a quelque chose en elle qui est si transcendant.

Cet épisode de Secrets d’Histoire raconte certains des plus grands moments de bonheur de Lady Diana ainsi que certains de ses pires moments de désespoir. L’expérience de jouer Lady Diana m’a rappelé que la vie est composée par des hauts intouchables et des bas désastreux mais à la fin, ce sont les moments de bonheur dont nous nous souviendrons éternellement.


Anna a joué dans de nombreux projets, notamment des émissions de télévision, des films et des publicités. Passionnée d’histoire, elle est le plus attirée par les séries et les films d’époque. Anna réapparaîtra bientôt dans un prochain épisode de Secrets d’Histoire. Elle incarnera un personnage bien connu de la monarchie française du 18éme siècle. « Je crois que les amateurs de la série vont bien aimer ce numéro. Comme d’habitude, ce sera un épisode merveilleusement filmé avec des beaux costumes et des décors sublimes. Plus important encore, je vous assure que le sujet sera mystérieux et intrigant ! ».

Merci Anna pour ces propos exclusifs, tu es une personne très sympathique avec j’ai eu le plaisir de partager ce tournage et de nombreux échanges avant la diffusion, nous garderons de bons contacts. Pour couronner le tout, ta ressemblance avec Lady Di est impressionnante.

les solistes de l'opérette

Monsieur de Lamartine est venu diner

Les trois représentations du spectacle au château de Bresse sur Grosne ont eu lieu les 19,20 et 21 août réunissant plus de 1500 spectateurs. Plusieurs mois de préparation et une dernière semaine intensive avec l’ensemble des participants ont permis de présenter un spectacle de grande qualité, comparable à certaines prestations professionnelles de niveau régional voir national.

L’histoire est celle de la famille de Murard qui reçoit le même jour l’inspecteur des monuments historiques venu pour évaluer la possibilité de classement du château de Bresse sur Grosne, une famille d’entrepreneurs en charge de faire traverser la propriété par le chemin de fer et le poète et voisin Alphonse de Lamartine. Si on rajoute la maladie soudaine du cuisinier la situation dégénère rapidement et la cour devient alors un lieu grouillant et bruyant de lavandières, palefreniers, chevaux, enfants et paysans… Jusqu’à l’arrivée du Comte qui invite ses visiteurs à déguster ses meilleurs crus. Le vin c’est bien connu règle tous les problèmes et les affaires s’arrangent donc au mieux. Finis les chemins de fer, le classement du bâtiment peut se faire, il reste à diner et assister avec Monsieur de Lamartine au spectacle de la troupe parisienne en tournée .

L’opérette jouée est le troisième acte de la vie parisienne d’Offenbach avec solistes, chœur et orchestre. L’orchestre de vingt musiciens est placé sous la direction de Stève Pazcek, le chœur et les solistes sont dirigés par Marie-Christine Gacon.

Bobinet le Dandy organise une fête en l’absence des maitres de lieux pour aider son ami Gardefeu à rester en compagnie de la femme du baron de Gondremarck. Tous feront boire le baron plus que de raison. Grâce à la complicité des ses domestiques, ils vont jouer aux personnages du monde avec autant de maladresse que de bonheur.

J’ai l’immense plaisir de jouer Bobinet, devenu un soir amiral à la veste craquée dans le dos. Mes amies et complices, Anne-Marie et Aurore sont respectivement Gabrielle de Saint Amarante et Madame Quimper-Karadec. On compte également Lucas en Général Alcazar de Porto-Rico et Jean-Christophe en Prince de Mancha’bal. Le Baron est joué par Pierre-Louis qui nous vient des chœurs de la Garde républicaine, rien que ça !

L’aventure à commencé en mars quand Marie-Christine notre cheffe de chœur nous à proposé de chanter une partie de la vie parisienne d’Offenbach. Un vrai défi puisqu’avec le même effectif que l’an dernier qui avait chanté des traditionnels de Bourgogne, il fallait chanter et jouer une partition beaucoup plus complexe avec des solistes. Personnellement j’ai déjà chanté Offenbach au conservatoire seul ou avec des chœurs, mais pas avec autant de solos et de texte et avec seulement 5 mois pour tout préparer. Nous avions le choix, entre Prosper, Bobinet, Urbain ou le Baron, rapidement j’ai choisi Bobinet qui se déguise en amiral, c’est celui qui organise la fête, qui lance souvent les airs et fait l’introduction de l’opérette, peut-être pas le plus difficile vocalement mais il y a du travail.

Les premières répétitions se font ensemble avec le chœur puis solistes seuls et enfin avec l’orchestre début juin. En juillet le texte est ajouté et chacun part en vacances pour être en forme avant la semaine du 16 au 21 août qui se termine par trois soirées de spectacle. Finalement peu de répétitions et un travail individuel conséquent.

Un peu perturbé par la pluie le vendredi lors de la dernière générale, la première représentation est d’un bon niveau et le public est ravi. Débriefing le samedi pour que le spectacle du soir soit meilleur que la veille, on m’adresse une remarque sur ma prestation que je n’ai pas comprise, j’avais pourtant le sentiment de n’avoir été pas trop mauvais… J’avoue que j’ai été un peu déstabilisé, comment en 2 heures améliorer ma prestation ? Dans ce genre de situation on a tendance à se remettre en cause et à douter de ses capacités, suis-je allé au delà de mes limites ? Le rôle est-il trop lourd pour moi ? De toute façon il fallait jouer ce soir, il est trop tard pour réagir. Grace à mon expérience j’ai pu retrouver de l’énergie pour délivrer une prestation presqu’aussi bonne que la veille, presque, parce que j’étais tout de même moins à l’aise. J’ai passé une nuit plutôt calme et une matinée à réfléchir, puis des hypothèses sur la suite se sont profilées. La plus probable étant que je serrerai les dents, jouerai la dernière et voilà terminé.

La vie est ainsi faite que ce ne sont pas toujours les hypothèses les plus probables qui se réalisent. En quelques secondes la remarque de la veille est devenue maladresse , mal exprimée et sans importance, picrocholine, aurait dit Rabelais. Dès cet instant tout est redevenu normal, la joie retrouvée, l’envie encore plus forte et le sentiment d’avoir réussi à traverser une épreuve. Ainsi le spectacle du dimanche fut le meilleur des trois pour le public et pour les chanteurs. Pour une fois le lendemain de concert n’était pas triste comme une fin mais restait léger, rempli de musique et d’amitié.

Merci à la vie de procurer des sentiments aussi intenses, Lamartine l’aurait bien mieux formulé que moi mais en tout cas il était là et il a tout vu.

1900, Sarah Bernhardt au chateau de Digoine

En juillet 2022, plongez en 1900 ! Vivez une expérience historique hors du commun : rencontrez la grande Sarah Bernhardt, assistez à la première représentation d’une pièce de théâtre légendaire, prenez un café dans la serre du château, rencontrez les cuisinières et le majordome et prenez part aux discussions mondaines du grand salon. Pendant une heure, découvrez des espaces habituellement fermés au public et plongez dans les coulisses de l’histoire au château de Digoine. Au cours d’un spectacle immersif inédit porté par plus de 500 volontaires, laissez-vous emporter dans un tourbillon de costumes, de décors et de musiques.

C’est le spectacle de l’été, une première dans la région, des milliers de visiteurs vont être emportés au cœur de l’histoire. Lorsque cet hiver les premiers appels à volontaires ont été lancés, j’ai tout de suite su qu’il fallait en être. Un fidèle de Secrets d’histoire devait contribuer à cette fresque historique et populaire. Mes nombreux engagements m’ont conduit à n’être que simple figurant car les rôles principaux nécessitaient trop de répétitions. J’ai trouvé la place idéale : costumé, mystérieux, historique et peu de travail. Je suis donc Hamlet apparaissant tel un spectre un crâne à la main prononçant la célèbre phrase en français : Etre ou ne pas Etre; c’est là la question.

Ce sont déjà plus de 10000 spectateurs qui ont réservé leur créneau de visite pour les 1,2,3,8,9 et 10 juillet. Nous sommes organisés en 3 équipes, je serai du soir à partir de 19h , alors pour me voir c’est dans la bibliothèque lorsque Sarah Bernhard s’approche du miroir…

Pour ceux qui ne le savent pas encore, c’est dans ce château de Digoine que nous tournons les évocations de secrets d’histoire, alors nous sommes quelques-uns à nous sentir un peu comme chez nous. Alors à bientôt de l’autre côté du miroir

studio Radio Prévert

Le temps des interview

Jusque là mes activités n’avaient jamais suscité l’attention des médias, du moins de manière individuelle, parfois un concert de Tutti Arte, un spectacle collectif faisait l’objet d’un article dans la presse locale.

Mais un matin de février je suis contacté par un journaliste de Radio Prévert ( 106.9), je suis dans sa liste de personnes à interviewer, il me demande si je veux bien parler de mes projets. Il me propose 3 dates et c’est parti pour la préparation de l’interview. Je rassemble les principales informations qui me semblent à même d’intéresser un public et je me rends au studio de bon matin pour mon premier direct radio.

Cette petite radio locale est hébergée par le collège Jacques Prévert de Chalon-sur-Saône; on vient me chercher à l’accueil et je traverse les rangées d’élèves se pressant (!) d’aller en cours. Les trois journalistes Chloé, Lucas et Stéphane me mettent à l’aise et j’assiste au direct, deux chroniques, un quiz et c’est l’interview.

Chloé et Lucas mènent l’interview tambour battant, les questions fusent, très pertinentes, ils ont dû bien fouiller dans ma bio, sur mes différents sites et blogs. De mes débuts à mes expériences les plus récentes et mes projets, en à peine 10 minutes, mon portrait est brossé et un maximum d’informations sont données. Vous pouvez retrouver le contenu de l’interview ici : https://radioprevert.com/le-8-9-du-mardi-4-avril-2022/

C’est plutôt chouette de pouvoir partager ses passions comme ça en direct, mais c’est très court 10 minutes, j’aurais pu parler des heures ! Ce sera pour une prochaine fois, d’ailleurs le lendemain j’avais une autre interview sur Messenger pour une étudiante en journalisme du nord de la France.

Encore merci à Chloé, Lucas et Stéphane pour cette première expérience.

https://radioprevert.com/

Monsieur De Lamartine vient (diner) ce soir

Après la belle réussite du spectacle au château de Bresse sur Grosne fin août 2021, nous nous étions promis de renouveler l’aventure, eh bien nous revoila en 2022 avec une nouvelle production !

Cette année les chatelains invitent Monsieur De Lamartine, encore un célèbre Bourguignon, pour le diner de la mi-août. Ce diner est un prétexte pour une parodie en musique de la vie des domestiques. Caroline Marre en est la metteuse en scène dans un récit épique, historique et humoristique, elle raconte une soirée où les rôles s’inversent. Les nobles sont priés de quitter le château et laisser les valets et femmes de chambre s’amuser à leurs dépends. Ca ne vous rappelle rien ?

Nous avons déjà commencé les répétitions, il y a beaucoup de travail. Cette fois je serai Chanteur et Comédien, tout ce que j’aime ! Pour l’instant je n’en dirai pas plus, gardons la surprise entière. C’est une très belle occasion de pratiquer le chant avec orchestre en soliste ténor avec du jeu et du texte devant plusieurs centaines de personnes; c’est du trac assuré !

Le spectacle aura lieu dans la cour du château les 19,20 et 21 août à 20h, suivi d’un diner dans l’orangerie sur réservation. La recette servira à la rénovation de la chapelle.