LABOPERA

Le Labopera Bourgogne prépare son nouveau projet : La Belle Hélène d’Offenbach. Représentations les 17 et 18 mai 2025 au Zénith de Dijon.

Après la réussite artistique du spectacle Carmen en 2023, le groupe en charge du projet souhaitait continuer le belle aventure. Par contre, comment continuer dans de meilleures conditions d’organisation ? La poignée de bénévoles avait réussi une fantastique Carmen mais au prix d’un stress que personne ne souhaitait subir de nouveau.

La décision est donc prise : créer une structure associative solide et durable, capable de porter un nouveau projet d’envergure avec des conditions de fonctionnement définies et efficaces.

Pour cette nouvelle structure il faut des candidats motivés, un appel aux choristes de Carmen est lancé et sans difficultés, de nombreux candidats se manifestent, soit pour faire partie du bureau, soit pour offrir un peu de temps à l’occasion. Pour ma part j’ai proposé de faire partie de la commission « partenariat » ayant un peu de réseau dans les entreprises de la Bourgogne du Sud.

C’est donc parti et bien parti pour créer un nouveau spectacle en 2025, les premières réunions se tiennent et les tâches se répartissent. Les dates, le lieu et l’œuvre sont déjà choisis : ce sera La Belle Hélène au Zénith de Dijon les 17 et 18 mai 2025. La billetterie sera ouverte dès le mois de mai.

L’aventure Carmen en 2023. l’opéra le plus joué au monde, avec ses tubes, son histoire romantique et tragique est un mythe. Tous les chanteurs rêvent de chanter un jour dans Carmen, en tout cas moi j’en rêvais. Rêver c’est agréable, on peut lorsque le temps s’étire ou que l’on s’endort laisser ses pensées aller vers les univers inaccessibles. Comment le rêve peut devenir réalité avec le risque de le voir disparaitre ou s’effondrer comme un château de carte ? Lorsque le Labopéra Bourgogne a diffusé une recherche de choristes pour les chœurs de Carmen j’ai immédiatement répondu. Je me sentais prêt, toutes les expériences des spectacles de l’été m’ont donné confiance et puis même s’il n’y avait pas mention d’un âge limite, il est temps pour moi de ne plus hésiter. Carmen à portée de main ou plutôt d’audition, le risque c’est d’échouer à la porte de l’opéra, et alors ?

Un peu stressé, un peu confiant, par un dimanche d’octobre je me présente à l’audition en compagnie d’une vingtaine de confrères pour cette session. Le jury est composé du chef de chœur, du chef d’orchestre et du metteur en scène. La séance va être courte car ensuite il y a l’audition de don José et d’Escamillo, deux personnages difficiles à trouver car plus de 150 candidats ont déjà été entendus sans résultat. Quelques exercices vocaux dont une improvisation sur un rythme lancé par le chef, puis deux mises en situation par le metteur en scène et une présentation motivation, le temps passe très vite, et voilà c’est fini. Le verdict sera connu dans la semaine. Mon impression est mitigée, on est à peu près tous du même niveau, j’ai peut-être un avantage pour le jeu de scène…

Le suspens n’aura pas été trop long, dès le mardi le verdict tombe : je suis sélectionné. Quel bonheur d’avoir réussi une audition au niveau régional ! Même si c’est plus facile lorsqu’on est ténor, notre rareté fait que les recruteurs ne se montrent pas trop difficiles. C’est grâce à ceux et celles qui m’ont fait travailler et fait confiance depuis de nombreuses années, mes professeures et professeurs du conservatoire, des écoles de musique, mes cheffes et chefs de chant des chorales, qu’aujourd’hui je vais vivre un de mes rêves. Merci Laure, Pascal, Hubert, Marie-Christine, Thibaut, Caroline, Pierre et tant d’autres.